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Quatrième Axe de la Campagne En Ligne Tous Responsables :

Vendredi 13 Décembre 2024


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Étape de la Bagoué


La région de la Bagoué a accueilli, ce vendredi 29 novembre 2024, les équipes du Ministère de la Communication et de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). Deux sessions ont été organisées, respectivement à la salle des fêtes de la mairie de Boundiali et au centre culturel de Kouto, dans le cadre du quatrième axe de la campagne de sensibilisation à une utilisation responsable des médias sociaux.

Formation des leaders communautaires

Au total, 140 leaders communautaires ont bénéficié de cette formation : 74 à Boundiali et 66 à Kouto. Ces leaders joueront le rôle de relais dans leurs communautés respectives. « Aujourd’hui, je me porte ambassadeur de cette formation. Je vais véhiculer le message », a déclaré M. Galé Bi Gbahi, entrepreneur à Boundiali, exprimant son engagement.

Mlle Gohou Marcelle a rappelé l’importance d’une utilisation responsable des réseaux sociaux : « Nous devons veiller à ce que nous publions, car tout ce que nous partageons sur les réseaux sociaux peut avoir des conséquences. » Les formateurs de la PLCC ont présenté les aspects juridiques et réglementaires encadrant l’utilisation des médias sociaux, ainsi que les comportements répréhensibles, les sanctions encourues et les procédures à suivre pour les victimes de cybercriminalité.

Sensibilisation des élèves

Par ailleurs, 615 élèves de la région ont été formés, dont 440 au Lycée Moderne Ziguitié de Kouto et 175 au Lycée Koné Ibrahim de Boundiali. Ces sessions visaient à les sensibiliser aux comportements à adopter en ligne et à les informer sur les risques liés à la tricherie numérique, aux arnaques et au chantage via le partage de contenus à risque.

Mlle N'Goran Eveline, élève au Lycée Moderne Ziguitié, a déclaré : « La cybercriminalité, c’est l’ensemble des infractions que l’on rencontre sur les réseaux sociaux. » Son camarade Koné Klo Chinré a ajouté : « Le fait de publier des contenus nuisibles ou d’être irrespectueux sur les réseaux sociaux constitue aussi de la cybercriminalité. »

Les formateurs ont insisté sur le fait que les réseaux sociaux sont régis par des lois qui sanctionnent tant les cybercriminels que les victimes lorsque celles-ci adoptent des comportements répréhensibles. Konaté Sékou, élève au Lycée Koné Ibrahim de Boundiali, a confié : « J’ai appris qu’il ne faut pas partager des informations dont on ignore la provenance ou les conséquences. »

Engagement des participants

Les élèves ont également pris conscience des risques juridiques, comme l’a expliqué Koné Klo Chinré : « Publier la photo d’un ami sur un groupe WhatsApp pour se moquer peut nous valoir des sanctions pénales. » De son côté, Koné Niellé du Lycée Moderne de Boundiali a conclu : « Après tout ce que j’ai appris, je dirai à mes camarades de ne pas partager des informations non vérifiées. »

Enfin, les participants ont été invités à signaler toute menace en ligne aux autorités compétentes et à promouvoir une utilisation responsable des médias sociaux dans leurs cercles respectifs

DIRCOM_MICOM /DOM